Quelques jours en Charente (en région Nouvelle-Aquitaine)

A quelques encablures d’Angoulême, de Cognac (la ville pas l’alcool) ou de La Rochelle, pas si loin que cela de Bordeaux et à 2h30 de TGV de Paris, voici un petit séjour en Charente..

Jour 1 : Visite de Saintes (17100), environ 25 500 habitants en 2021, devenue, grâce à un important ensemble patrimonial gallo-romain, médiéval, et classique, une ville touristique fréquentée. C’est aussi un centre économique important, mais aussi une cité culturelle de choix : quatre musées publics, un musée privé, deux théâtres, trois cinémas, un conservatoire de musique et de danse, un espace de musiques actuelles et deux médiathèques. La ville est également le siège de diverses associations culturelles et de la société d’archéologie et d’histoire de la Charente-Maritime, héritière d’une société savante créée en 1839.

Je commence par déjeuner dans une péniche, le Batia, place Bassompierre, juste en face de l’office de tourisme (https://www.saintes-tourisme.fr) où vous trouverez les adresses, téléphones ou simplement un plan. Mais revenons à la péniche. Le lieu est agréable : le « format » est plutôt brasserie, le service très efficace et la nourriture simple et bonne https://lebatia.fr

Puis je pars à l’assaut de la ville : les arènes sont absolument magnifiques. Comme beaucoup d’amphithéâtres de l’Empire Romain, celui de Saintes a été implanté à la périphérie de la ville antique dans un site choisi et aménagé : le « vallon des Arènes ». Grâce à une topographie favorable, les constructeurs ont été dispensés d’une partie de leur travail, l’amphithéâtre prenant appui sur le versant du vallon.

Ce monument elliptique, aux dimensions imposantes (long de 126 mètres et large de 102 mètres), permettait d’accueillir plusieurs milliers de spectateurs autour de représentations sanglantes et violentes tels que des combats de gladiateurs (munera) ou des chasses d’animaux (venationes).

Puis, direction la maison d’hôtes La Belle Étoile (https://www.belle-etoile-saintes.com) au 20 rue Saint Eutrope. Vous y dormirez confortablement et y mangerez bon et sain. Allez y découvrir le magnifique jardin. Pratiquez le yoga. Bref, vous l’aurez compris : tout y est conçu pour votre bien-être !

L’Abbaye aux Dames (https://www.abbayeauxdames.org), emblème de spiritualité et de créativité, doit sa fondation en 1047 au comte d’Anjou Geoffroy Martel. Le site est historiquement et esthétiquement exceptionnel. Mais, je vous suggère particulièrement de tester le carrousel musical 🎶 


Pour le dîner, ce sera la Terrasse au 13 quai de la République 17100 Saintes (65 couverts à l’intérieur). L’emplacement est sympa : la vue panoramique sur la Charente et l’Arc de Germanicus est superbe. Malheureusement, j’y ai dîné un jour de pluie. Cela dit, la terrasse (30 couverts) semble agréable. Il y a deux menus : 24 € et 29 € sans les boissons. Le Chef propose une cuisine Française classique, pas typiquement régionale mais bonne.

Enfin, je passe la nuit à l’hôtel Les Saveurs de l’Abbaye, 1 place Saint-Palais (https://saveurs-abbaye.com). L’accueil est agréable et la chambre incontestablement charmante. Cela dit, il faudrait revoir le petit-déjeuner, trop simpliste.

Ville de Saintes https://www.ville-saintes.fr

Jour 2 : Découverte de Saint-Savinien, village en bord de Charente labellisé Petite Cité de Caractère et Ville et Métiers d’Art.

Visite d’un pôle d’artisanat, ateliers-boutiques Cargo Bleu.

Déjeuner à Saint Jean d’Angély

Visite guidée patrimoine de Saint Jean d’Angély

Découverte de l’Abbaye Royale, patrimoine classé UNESCO sur les chemins de St Jacques de Compostelle

Jour 3

Balade nature autour du Lac de Frace, suivie de la visite de l’atelier decéramique Terre d’Aunis, à Aigrefeuille d’Aunis

Déjeuner au restaurant Lotte et Liette, à Saint Pierre la Noue, lieu hybride, restaurant avec table unique, plats raffinés, cave à vins, épicerie de produits locaux, et aux fourneaux, le chef Alban Rousseau.

Visite de la Ferme des Sens labellisée bio, à La Devise. Elle propose des visites au public pendant l’été, puis balade dans le centre-ville et le parc du Château de Surgères.

À noter, l’utilisation du soja (sans OGM évidemment) dans l’alimentation des cochons. Pour qui est concerné par l’écologie, la culture du soja demande beaucoup d’eau (800 litres pour produire 1 kg. C’est 100 de plus que pour du blé). De plus, sa consommation n’est pas très bonne pour le rein humain, quelque soit sa forme (source : service de néphrologie de l’hôpital Tenon à Paris).

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